Roberto Matta
1911 (Santiago du Chili) / 2002 ( Civitavecchia (Italie))
Après la rencontre en 1937 avec Breton, Matta apparaît bientôt à la tête d’une production picturale éclatante. « L’une des recrues les plus prometteuses pour les surréalistes », écrit Breton : « Chez lui, rien de dirigé, rien qui ne résulte de la volonté d’approfondir la faculté de divination par le moyen de la couleur, faculté dont il est doué à un point exceptionnel » (Le Minotaure).
Son ami Gordon Onslow Ford a poussé Matta du dessin vers la peinture. Léonard de Vinci suggérait de libérer son imagination en regardant les taches sur les murs ? Matta aime « léonarder ». Il invente sa manière picturale, médiumnique, automatique : il pose une toile par terre, y jette des couleurs, puis il cherche, après coup, avec un chiffon, au fusain, au pinceau, avec le tube, les doigts, le couteau. Et il fait sortir les images d’un chaos de couleurs.
Morphologie du désir, Morphologies de l’angoisse, … de l’espoir… En 1938, Matta crée ainsi ses premières Morphologies psychologiques, une approche qu’il va explorer toute sa vie, véritable clef de son œuvre. Dans la lignée des théories de la forme – la Gestalt – alors nouvelles en France, fasciné par « ces iconographies invraisemblables livrées par les microscopes et les télescopes », Matta s’approche du mystère des origines, «il donne forme aux pensées les plus débridées, créant un Enfer-Paradis où tout est possible, et amplifiant la panique qui s’était emparée de l’espace-temps au moment du cubisme ». D’où une entrée fracassante dans le monde de l’art : « Ce non-peintre précède de dix ans l’évolution générale de la peinture », affirme Alain Jouffroy.
Après la rencontre en 1937 avec Breton, Matta apparaît bientôt à la tête d’une production picturale éclatante. « L’une des recrues les plus prometteuses pour les surréalistes », écrit Breton : « Chez lui, rien de dirigé, rien qui ne résulte de la volonté d’approfondir la faculté de divination par le moyen de la couleur, faculté dont il est doué à un point exceptionnel » (Le Minotaure).
Son ami Gordon Onslow Ford a poussé Matta du dessin vers la peinture. Léonard de Vinci suggérait de libérer son imagination en regardant les taches sur les murs ? Matta aime « léonarder ». Il invente sa manière picturale, médiumnique, automatique : il pose une toile par terre, y jette des couleurs, puis il cherche, après coup, avec un chiffon, au fusain, au pinceau, avec le tube, les doigts, le couteau. Et il fait sortir les images d’un chaos de couleurs.
Morphologie du désir, Morphologies de l’angoisse, … de l’espoir… En 1938, Matta crée ainsi ses premières Morphologies psychologiques, une approche qu’il va explorer toute sa vie, véritable clef de son œuvre. Dans la lignée des théories de la forme – la Gestalt – alors nouvelles en France, fasciné par « ces iconographies invraisemblables livrées par les microscopes et les télescopes », Matta s’approche du mystère des origines, «il donne forme aux pensées les plus débridées, créant un Enfer-Paradis où tout est possible, et amplifiant la panique qui s’était emparée de l’espace-temps au moment du cubisme ». D’où une entrée fracassante dans le monde de l’art : « Ce non-peintre précède de dix ans l’évolution générale de la peinture », affirme Alain Jouffroy.
Artist's exhibitions
Vivantes natures
22/05/2017 - 05/11/2017(Biron) Château de Biron
Dinard, l’Amour atomique
07/06/2013 - 01/09/2013(Dinard) Palais des arts et du festival
Matta : du Surréalisme à l’Histoire
15/02/2013 - 19/05/2013(Marseille) Musée Cantini
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