Cy Twombly
1928 (Lexington) / 2011 (Rome)
Artist's webSite
Cy Twombly naît dans l’état de Virginie, en avril 1928 à Lexington. Un désert sur le plan artistique. Mais cet adolescent doué pour le dessin a la chance d’y rencontrer Pierre Daura, un artiste qui a fui l’Europe et la guerre d’Espagne. Adepte du groupe Cercle et Carré, il l’initie à l’art européen et aux courants visionnaires des avant-gardes. Le jeune Twombly entreprend des études d’art à Rome en Géorgie, à Boston et à New York où il rencontre Rauschenberg. Il explore l’héritage de l’expressionnisme, de Dada et du surréalisme, ou de l’art brut façon Dubuffet. Twombly s’intéresse aussi à la poésie irrationnelle, partout latente dans le quotidien, et découvre dans l’art européen « un idéal d’expression sans compromis ». Un horizon prometteur pour une forte personnalité. Ses premières œuvres des années 1950 manifestent son intérêt pour l’art primitif des Amérindiens et des Africains, les rites, les fétiches, et leurs composantes sexuelles – « leur simplicité fraîche fait paraître tout autre art comme fatigué ».
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Cy Twombly naît dans l’état de Virginie, en avril 1928 à Lexington. Un désert sur le plan artistique. Mais cet adolescent doué pour le dessin a la chance d’y rencontrer Pierre Daura, un artiste qui a fui l’Europe et la guerre d’Espagne. Adepte du groupe Cercle et Carré, il l’initie à l’art européen et aux courants visionnaires des avant-gardes. Le jeune Twombly entreprend des études d’art à Rome en Géorgie, à Boston et à New York où il rencontre Rauschenberg. Il explore l’héritage de l’expressionnisme, de Dada et du surréalisme, ou de l’art brut façon Dubuffet. Twombly s’intéresse aussi à la poésie irrationnelle, partout latente dans le quotidien, et découvre dans l’art européen « un idéal d’expression sans compromis ». Un horizon prometteur pour une forte personnalité. Ses premières œuvres des années 1950 manifestent son intérêt pour l’art primitif des Amérindiens et des Africains, les rites, les fétiches, et leurs composantes sexuelles – « leur simplicité fraîche fait paraître tout autre art comme fatigué ».
