Eric Minh Cuong Castaing
1979 (Seine-Saint-Denis)
Living in : Paris
Artist's webSite
Né en 1979 en Seine-Saint-Denis, de parents vietnamiens ayant fui le communisme et qui désiraient s’insérer dans la société française, Eric Minh Cuong Castaing vit une enfance baignée par la guerre du Vietnam – ou plutôt par la documentation de la première guerre médiatisée, à laquelle il aurait eu la chance d’échapper. Diplômé de l’école de l’image des Gobelins à Paris, il travaille pendant plusieurs années comme créateur dans le cinéma d’animation, en tant que premier assistant réalisateur. « Je pensais que c’était pour moi une manière d’être artiste. Mais, dans le dessin animé, on n’est jamais qu’un élément dans une chaîne de production de 500 personnes, et on doit respecter un format imposé – comme ne pas mettre les doigts dans la bouche par exemple. » Ayant besoin de se connecter à des communautés, il se rapproche tout d’abord du hip-hop, où il subit le regard des autres en tant qu’Asiatique minoritaire. « L’affirmation d’une virilité, d’une tonicité, d’une brutalité ne me correspondait pas. Ma seule façon d’exister a toujours été dans le croisement, la collaboration, l’hybridité. L’étranger a un statut de naïveté qui rejoint celui de l’artiste. Aux Gobelins, j’étais celui qui se mettait devant la glace pour danser. Et dans le 93, j’étais le garçon qui dessinait. » Intéressé par les écritures chorégraphiques en temps réel, il passe du manga au hip-hop puis au but? et enfin à la danse contemporaine.
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Né en 1979 en Seine-Saint-Denis, de parents vietnamiens ayant fui le communisme et qui désiraient s’insérer dans la société française, Eric Minh Cuong Castaing vit une enfance baignée par la guerre du Vietnam – ou plutôt par la documentation de la première guerre médiatisée, à laquelle il aurait eu la chance d’échapper. Diplômé de l’école de l’image des Gobelins à Paris, il travaille pendant plusieurs années comme créateur dans le cinéma d’animation, en tant que premier assistant réalisateur. « Je pensais que c’était pour moi une manière d’être artiste. Mais, dans le dessin animé, on n’est jamais qu’un élément dans une chaîne de production de 500 personnes, et on doit respecter un format imposé – comme ne pas mettre les doigts dans la bouche par exemple. » Ayant besoin de se connecter à des communautés, il se rapproche tout d’abord du hip-hop, où il subit le regard des autres en tant qu’Asiatique minoritaire. « L’affirmation d’une virilité, d’une tonicité, d’une brutalité ne me correspondait pas. Ma seule façon d’exister a toujours été dans le croisement, la collaboration, l’hybridité. L’étranger a un statut de naïveté qui rejoint celui de l’artiste. Aux Gobelins, j’étais celui qui se mettait devant la glace pour danser. Et dans le 93, j’étais le garçon qui dessinait. » Intéressé par les écritures chorégraphiques en temps réel, il passe du manga au hip-hop puis au but? et enfin à la danse contemporaine.