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Nicolas Schöffer

1912 (Kalocsa, Hongrie) / 1992 (Paris)
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Galerie de l'artiste

Nicolas Schöffer était moderne, même visionnaire. Certes, son travail nous replonge dans d’autres temps. C’est un art des Trente Glorieuses. Un art de la mécanique et de l’électronique, mais qui annonce l’informatique. Avec ses recherches sur la cybernétique, l’interactivité, la générativité et leur ouverture à l’industrie, Schöffer a posé les jalons de problématiques bien contemporaines. Star tombée dans l’oubli, prince des nuits de Saint-Tropez, artiste renommé (Grand Prix de la Biennale de Venise 1968 et membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1988) devenu référence geek. C’est dire si Schöffer a tapé large. À la fin des années 1980, frappé d’une attaque d’hémiplégie qui lui retire l’usage de la main droite, il apprend à manier la souris des premiers PC pour explorer les possibilités de leurs cartes graphiques, une série baptisée Ordigraphics. Il est décédé en 1992, avec les balbutiements d’Internet.



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