Choisissant de refléter « moins l’éclat des grands noms que la chaîne des talents à travers des âges », Jeanne et Maurice Magnin ont rassemblé, au début du XIXe, une riche collection de peintures, dessins et statuettes dont le portrait est le genre principal. À l’exception de certaines toiles de grands maîtres tels Jean-Léon Gérôme ou Girodet, une large place est accordée aux artistes oubliés de l’Histoire de l’art. Depuis le mythe de Dibutade traçant sur le mur l’ombre de son amant afin de pallier son absence, aux portraits officiels mettant en valeur le statut social du sujet, la figuration du visage est un thème transcendant les époques et les divers courants picturaux.

Extrait de l’article de Pauline Mirete publié dans le numéro 48 de la revue Art Absolument : parution le 29 juin 2012

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