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KM* 9346. La création coréenne s’invite en Morbihan

KM* 9346. La création coréenne s’invite en Morbihan : CHOI Byung So, Untitled (détail), 2015, stylo à bille, graphite sur papier journal, 5 x (42 x 27 x 2 cm), Collection de l’artiste Photo Illés Sarkantyu   


L'exposition


[...] La vidéo d’un entretien de Park Seo-Bo visible à Kerguéhennec vient à dessein suggérer l’écart entre l’art minimal cherchant à définir son autonomie et la « disposition maturée à faire corps avec la nature et l’œuvre » que véhicule la répétition des gestes dans sa peinture. Le désormais maître du Dansaekhwa y affirme sa pratique comme « une méthode d’abandon du désir », qui répond également à ses débuts à la quête d’un recentrage identitaire, suite à l’occupation japonaise du pays et à sa partition. Après avoir séjourné à Paris en 1961, son arrêt de la peinture en 1968 se double d’une étude des maîtres de la pensée taoïste, pour forger une « modernité antimoderne » à l’encontre de toute séparation. Chung Chang-Sup, qui fait partie lui aussi de la première génération du Dansaekhwa, a ainsi cherché à unifier organiquement support et matière propres au papier coréen Hanji pour faire corps avec son œuvre, mais aussi raviver les feux éteints de l’ère Choson et de ses porcelaines blanches et cultivant l’imperfection.

Extrait de l'article de Tom Laurent publié dans le Numéro 70 de la revue Art Absolument

Quand


06/03/2016 - 05/06/2016

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