Léon Frédéric, un autre réalisme
L'exposition
« Ayant vu la misère de tous les humbles, j’ai tout naturellement rêvé leur état futur amélioré, idéal peut-être, et je l’ai peint », a résumé Léon Frédéric quant à l’empreinte naturaliste de sa peinture, marquée par le catholicisme social qui anime les cercles intellectuels qu’il fréquente à Bruxelles. Né en 1856 – l’année suivant l’exposition par Courbet de son Enterrement à Ornans à quelques pas du Salon qui l’a refusé, déclenchant sa « bataille du réalisme » –, ce fils d’orfèvre se nourrit en suivant l’exemple de Jules Bastien-Lepage, considéré par Zola comme le « petit-fils de Millet et de Courbet » pour ses scènes paysannes mêlant accablement et simplicité.
Extrait de l'article de Lolita Siad-Guilleray, publié dans le N°84 de la revue Art Absolument.
Parution le 13 juillet 2018
Extrait de l'article de Lolita Siad-Guilleray, publié dans le N°84 de la revue Art Absolument.
Parution le 13 juillet 2018
Quand
06/07/2018 - 15/10/2018